René Marsiglia, l’actuel entraîneur du Nîmes Olympique, s’est confié avant le match face à l’AJA, dans une interview pour le site officiel du club. EspaceCrocos.FR vous propose de revenir sur cet entretien.
Comment vivez-vous vos débuts au club ?
Très bien. Quand on fait ce métier et que l’on retrouve du boulot après 6 mois, on vit ça avec beaucoup de force. On se ressource pendant ce temps là, puis on est très content de retrouver du travail, dans un club ambitieux, et aussi accueillant que celui que j’ai trouvé. Dès mon arrivée, les dirigeants, le staff m’ont très bien accueilli, les joueurs aussi parce que ça fait partie de notre vie. La relation s’est faite rapidement, je fonctionne beaucoup avec le relationnel, les échanges, et c’est pour cela que les choses se sont très bien passées.
« C’est un groupe qui est solidaire »
Quel bilan tirez-vous du match à Laval ?
Les bilans on les fera dans une dizaine de journées. On ne va pas s’arrêter à la victoire qui a été obtenue à Laval, le match a été très serré et les deux équipes auraient pu l’emporter ou s’en sortir avec un nul. On a eu la réussite, la chance et la volonté d’aller chercher un très bon résultat donc c’est une très bonne chose pour nous mais le championnat ne s’arrête pas là. Il reste beaucoup de journées à jouer, beaucoup de travail à effectuer, et une prise de conscience qu’il faudra que l’on continue à garder, c’est toute la difficulté de la tâche qui nous attend.
« Faire plaisir à notre public »
Selon vous, quelles sont les qualités du groupe ?
C’est un groupe solidaire. Bien sûr, je ne fais pas acte des qualités sportives, individuelles et collectives, mais c’est un groupe qui est solidaire, et quand vous avez cette solidarité, il ne manque pas grand-chose pour qu’ils reprennent confiance. C’est le travail que j’essaie de leur donner.
Comment préparez-vous la réception d’Auxerre ?
On n’en a pas du tout parlé, on a simplement fait un bilan de ce que l’on a fait à Laval. On a une réelle envie de montrer à notre public que l’équipe n’a rien envie de lâcher. On a envie de faire plaisir à notre public en espérant qu’ils soient nombreux pour nous encourager. Je sais qu’il y a une grosse attente. Ce public a envie que l’équipe confirme. On reçoit Auxerre, ce n’est pas une mince affaire, on connaît la difficulté de les jouer, même si les statistiques disent que cette équipe n’est pas très efficace à l’extérieur. On sait que c’est une équipe redoutable, on a envie de bien faire mais je ne veux pas que cette envie nous pousse à faire n’importe quoi. On a nos principes, nos structures et il faut que l’on garde vraiment notre lucidité pour faire le meilleur match possible.
