Vincent Gragnic, l’actuel milieu du Nîmes Olympique, s’est confié dans une interview pour le site officiel du FC Lorient avant le match Reims/Lorient (ses anciens clubs). Espacecrocos.FR vous propose un extrait.
Vincent, tout d’abord, comment se déroule votre saison avec Nîmes ?
Cette saison est plus compliquée que la précédente. L’année dernière, nous avions réalisé une très belle saison. Nous avions fini 8ème de Ligue 2. D’un point de vue personnel, j’ai réalisé la plus belle de ma carrière avec 17 buts et 4 passes décisives. Mais cette année, nous souffrons beaucoup plus. Il y a eu notamment beaucoup de changements au niveau des joueurs. Depuis janvier, un nouvel entraîneur est arrivé et a impulsé un nouveau souffle. De ce fait, ça va un peu mieux. On est un peu plus serein. Il se passe quelque chose. Mais il faudra peut-être attendre la dernière journée pour se maintenir car les équipes derrière nous gagnent aussi. On a une équipe pour le faire. Personnellement, c’est aussi un peu plus dur. J’ai marqué 7 buts pour 3 passes décisives. Je me suis blessé trois moi et ne suis revenu qu’au mois de janvier. Je reviens petit à petit.
« Neuf finales pour nous sauver »
La Ligue 2 est donc un championnat âpre et difficile…
Oui, c’est très physique. Il y a beaucoup de surprises dans cette division. Cette saison, peu d’équipes se détachent en tête du classement. Je pense que Metz et Lens vont monter. Et quatre ou cinq équipes postulent encore pour la troisième place. L’an passé, l’AS Monaco était au-dessus du reste du championnat. En Ligue 2, tu peux très bien battre le premier et t’incliner contre un relégable. Pour ceux qui l’ont côtoyée, ce n’est pas la peine d’en faire un dessin.
Quel était l’objectif initial des Crocodiles en début de saison ?
On souhaitait finir dans les trois premiers sans l’annoncer officiellement. On voulait réaliser une belle saison sans faire de bruit. Mais l’entame de championnat a été un peu chaotique. Certains d’entre nous ont connu quelques pépins physiques. Actuellement, nous sortons peu à peu la tête de l’eau. On a un match important ce week-end face à Châteauroux. Il nous reste neuf finales pour nous sauver.