Posté le 1 Mar 2013 à 11:27

Gragnic. « On n’a pas de pression…»

Vincent Gragnic sur le podium des buteurs de L2, comment l’expliquez-vous ?
« Il y a de la réussite, mais aussi un repositionnement qui fait que je me retrouve devant les buts plus facilement, comparé aux autres saisons où je jouais un peu plus bas… Cette réussite, c’est aussi en grande partie celle du coach, qui est venu me chercher dans la galère. A Nîmes, je joue en 9 et demi, je me balade sur tout le front de l’attaque. Et autour de moi, il y a des bons joueurs. Bénézet à gauche. Nouri, arrivé au mercato, que le coach a installé devant… Sans oublier Mouri Ogounbyi, l’ancien Guingampais qui est un très bon passeur. On prend la place les uns des autres, on a quartier libre devant. »

Aviez-vous déjà approché un tel total ?
« Oui, en jeunes à Lorient. Mais jamais au niveau pro. Je n’ai pas forcément plus d’occasions qu’avant, mais peut-être que je suis un peu plus les ballons, que je sens mieux les coups. Et le fait de bien se sentir dans cette équipe entre aussi en ligne de compte, c’est un tout. »

Vous marquez même des buts de la tête désormais…
« C’est vrai, moi qui n’étais pas un joueur de tête à Lorient. On se foutait de moi, parce que ma tête, elle ne servait à rien. Là, je dois en être à quatre buts de la tête. Il y a peut-être de l’expérience aussi, la maturité qui fait que je gère peut-être mieux les matchs. »

Quels étaient vos objectifs lorsque vous avez rejoint Nîmes ?
« Le but était de rejouer, de retrouver du plaisir. Après, l’objectif premier du club était de se maintenir. La mise en route a été difficile, à causes de nombreuses erreurs individuelles, mais on a su rectifier cela assez rapidement. Et là, on enchaîne de séries de victoires, qui nous ramènent sur les équipes de tête. Si on continue comme ça, on verra. On n’a pas de pression… »

Ces bons moments doivent vous changer de la saison dernière ?
« C’est clair. J’étais verrouillé à double tour dans mon casier, à Sedan. C’est une revanche par rapport à ça. J’ai joué un peu au début, puis au fil des matchs, je suis sorti du groupe. Pour qui ? pour quoi ? je n’ai jamais eu d’explication, le président n’a jamais voulu s’exprimer sur quoi que ce soit. J’étais à la cave… Il me restait encore un an de contrat. Heureusement que le coach, Victor Zvunka est venu me chercher. Je lui dois énormément et j’essaie de lui rendre tout ça, parce que je serais peut-être encore en train de pourrir dans mon casier, là-bas à Sedan… »

Interview du Télégramme