En supériorité numérique une bonne partie du match, le Nîmes Olympique s’est incliné à Lens (2-1) et se retrouve relégable à l’issu de la 34ème journée de Ligue 1 Uber Eats. Une défaite qui plonge Nîmes dans le doute à quatre journées de la fin !
Six points de sutures pour Renaud Ripart
Malgré les nombreuses absences du côté de Lens, Ignatius Ganago (17e) ouvrait le score pour les Nordistes. Quelques minutes plus tard, Issiaga Sylla (24e) adressait un violent coup de pied au visage de Renaud Ripart. Le joueur Lensois était expulsé et le capitaine Nîmois était contrait de sortir pour se faire poser six points de sutures. Son état de santé allait bien puisqu’il voyait des tribunes l’égalisation de Zinedine Ferhat (52e) sur pénalty. Nîmes pensait prendre l’avantage mais le coup-franc de Niclas Eliasson touchait la barre transversale. En fin de partie, comme souvent cette saison, Nîmes cédait une nouvelle fois sur corner. Massadio Haïdara (76e) marquait d’un ciseau retourné. Avec les succès de Lorient (4-1) sur Bordeaux et de Nantes à Strasbourg (1-2), les Crocos se retrouvaient à la place de relégable.
Mais non ! Ripart 😥❤️ pic.twitter.com/TIF6r5h6Xk
— MODREK 🐊 (@ModrekNO) April 25, 2021
La réaction du coach
« Je n’ai pas le sentiment d’avoir perdu un point mais trois. On se crée des situations mais il y avait toujours un mauvais choix, du déchet technique. Il y a aussi un manque d’intelligence collective parce que cela fait deux dimanches de suite qu’on a la supériorité numérique et le match en main et qu’on se relâche. On n’apprend pas de nos erreurs, c’est ça qui est le plus rageant. Il n’y a plus que quatre occasions de prendre des points et, dans notre situation, faire ça n’est pas acceptable. Jouer le maintien est usant pour les joueurs donc il peut y avoir un manque de sérénité mais, une fois qu’on est revenu, je ne comprends pas qu’on puisse donner l’occasion à l’adversaire de nous punir comme ça. On va continuer à travailler mais on ne va pas sortir un lapin de notre chapeau, on fait ce qu’on peut avec nos armes mais à chaque fois on n’y est pas. Il faut prendre conscience de façon définitive qu’on n’a aucune marge dans tous les domaines. Le jour où on lâche sur un détail ou un marquage, on le paye. Maintenant, on va voir ce que les joueurs ont au fond des tripes. »