Entretien exclusif avec Margot Dumont

C’est entre deux journées de championnat de Domino’s Ligue 2, que Margot Dumont a eu la gentillesse de répondre à quelques questions. Véritable passionnée de football, ancienne joueuse professionnelle à Issy-les-Moulineaux, aujourd’hui journaliste et reporter de terrain (Ligue 1, Ligue 2, Europa League) pour la chaine beIN SPORTS, qui est le diffuseur officiel de la Domino’s Ligue 2 avec 9 matchs diffusés en direct et en intégralité pour chaque journée.

Salut Margot, chaque semaine tu es au bord des stades de France et d’Europe pour la chaîne beIN SPORTS, peux-tu te présenter en quelques mots ? En quoi consiste ton métier ?
Je m’appelle Margot Dumont, je suis journaliste et reporter de terrain pour la chaîne beIN SPORTS. Le week-end je vais le plus souvent au bord des terrains de Ligue 1 Conforama pour réaliser les interviews des acteurs avant pendant et après le match mais aussi pour apporter au commentaire durant la rencontre. Le lundi j’anime également une rubrique dans l’émission « Le décrassage de Luis » (tous les lundis de 22h30 à 23h30 sur beIN SPORTS) qui s’appelle « La Story ». On décrypte la journée de championnat et les joueurs de Ligue 1 via twitter et les réseaux sociaux.

Pour toi, c’était une évidence de faire ce métier ?
Oui je l’ai su depuis ma plus tendre enfance. Dès mes 7 ans je savais ce que je voulais faire. Je dessinais même des croquis, en vue d’un futur site internet que j’ai réalisé plus tard. Espace-OL était un site comme le vôtre, créer par des passionnés de l’Olympique Lyonnais. J’écrivais des articles, réalisais des interviews, etc. Le site a même atteint 2 000 visiteurs unique par jour. C’était une belle époque, et c’est un peu là que tout a commencé !

« Le football, une langue universelle… »

Comment s’organise une semaine de travail pour Margot Dumont ?
Comme je t’ai dit, le lundi j’ai une rubrique dans le « décrassage de Luis », durant la semaine je réalise également le portrait d’un joueur, par exemple mardi, je vais à Rennes rencontrer Benjamin Bourigeaud, j’ai normalement 2 jours de repos (du moins quand il n’y a pas de coupe d’Europe en semaine), et le week-end je suis sur les pelouses de la Ligue 1 Conforama.

Ta relation avec Anne-Laure Bonnet ?
Ça se passe très bien, mais l’emploi du temps fait qu’on ne se voit pas beaucoup avec Anne-Laure. Après, on ne fait pas vraiment la même chose, et c’est aussi une force pour notre chaîne que d’avoir des profils différents.

Lui envies-tu de parler autant de langues étrangères (sourires) ?
Ah non je ne lui envie pas du tout. Je te rassure, en plus du Français, je parle quand même l’Anglais et l’Allemand couramment avec de l’italien (rires). Le football est une langue universelle de toute façon.

Concernant ta passion pour le football, d’où ça t’est venue ?
Ma passion est venue de mes cousins, ce sont eux qui m’ont tout appris. J’allais au stade avec, ce qui a été une véritable révélation pour moi. Avec le temps, je suis devenue meilleurs qu’eux au foot. Mais le football n’était pas une priorité dans la famille.

D’ailleurs tu viens de reprendre le football au FF ISSY en division 2, ce n’est pas trop dur de concilier le football et le travail ?
Effectivement c’est un peu dur a concilié les deux. Je sais très bien que je ne pourrais pas être présente à tous les matchs, de pars mon activité à beIN le week-end. Mais rien que de pouvoir m’entraîner quotidiennement, de rester en forme, et à un bon niveau, ça me convient, le reste ce n’est que du positif !

Être une ancienne joueuse professionnelle doit te servir au quotidien ?
Ça m’apporte énormément dans mon métier. De connaître et sentir le football, j’ai ça depuis toujours. Au football, les coachs t’apprennent à te déplacer, anticiper, que ça en devient instinctif. Une anecdote lors du match Lyon-Guingamp : « Sur Le but de Mariano, je remarque que les centraux reculent sans vraiment emmener l’attaquant sur un côté ou tenter de l’enfermer par un deplacement un peu plus latéral. À la Mi-Temps j’interroge un joueur à ce sujet et celui la acquiesce cette erreur. Ce sont des situations et des déplacements que je remarque tout de suite. » C’est aussi ça mon travail. Sans ce passé de joueuse professionnelle, tout ça on ne peut le voir sur un terrain.

Quel est ton regard sur le championnat de Domino’s Ligue 2 ?
C’est un championnat difficile, et intéressant à la fois. Il est rempli d’histoire, comme Amiens la saison précédente. Il y a toujours une équipe que l’on n’attend pas. Pour le moment, cette saison il y a l’US Orléans qui réalise un bon début de championnat. Mais j’attends de voir la suite. A contrario, il y a des équipes qui ne méritent pas d’être en bas de tableau comme Auxerre et Lens. Je vois bien le FC Lorient, après ça risque d’être serré. Pourquoi pas le Nîmes Olympique.

En parlant du Nîmes Olympique, que penses-tu du début de saison des Crocos qui viennent d’enchaîner trois victoires consécutives ?
Je dirai que Nîmes est dans la continuité de ces dernières saisons. Après un début de saison plutôt moyen, les Crocos reviennent dans la course et pourraient surprendre. Avec Nîmes, ça part de tous les côtés et dans tous les sens. Il y a un excellent staff avec Bernard Blaquart et Jérôme Arpinon. Je vois bien les Crocos, ça peut faire mal cette saison, notamment avec Rachid Alioui, qui à l’air de retrouver ses sensations et qui recommence à marquer.

« Christophe Galtier m’a promis la doudoune au couleur de l’ASSE… »

Est-ce qu’on aura le privilège de te voir aux Costières cette saison ?
Pas immédiatement. Ça risque d’être compliqué car je vais faire souvent la Ligue 1 Conforama. J’ai bien peur de ne pas pouvoir venir aux Costières cette année. Mais si l’on me propose de faire un match ce sera avec plaisir.

beIN et le Multi Ligue 2 se sont dotés d’un nouveau décor, tu le trouves comment ?
C’est un super outil de travail et un investissement qui montre que l’on n’oublie pas la Ligue 2 sur beIN SPORTS. C’est un signal fort que l’on a voulu montrer aux abonnés de la chaîne. Tout le monde a le même traitement de faveur.

Et entre Samuel Ollivier ou Robert Malm, lequel est le plus drôle ?
Ça peut paraître étrange, mais dans la vie Samuel et Robert sont deux personnes réservées. Je ne peux pas te dire qui est le plus drôle, par contre quand on vient les chambrer ce sont les premiers à répondre. Ils ont une bonne répartie, et ça sert aussi à entraîner la mienne depuis que Christophe Galtier n’est plus là, ça manque ce genre d’entraîneur (rires).

Cet hiver, porteras-tu de nouvelles doudounes ?
(sourires…) Malheureusement, je n’en ai pas de nouvelles. J’attends toujours que Christophe Galtier m’offre celle au couleur de l’ASSE. Il me l’avait promise un jour en chambrant sur mes couleurs de doudounes…

Où pourrions-nous te voir cette semaine ?
Dimanche, je serais à 17 heures sur le match Strasbourg-Nantes. Autrement, le reportage que je vais réaliser sur Benjamin Bourigeaud sera diffusé dimanche avant le match ASSE-Rennes.

Pour conclure, sur twitter tu avais fait un rêve qui s’est réalisé, en as-tu d’autres ?
Je dirai que j’aimerais bien rencontrer l’Olympique Lyonnais en coupe de France avec ISSY, ça serait le top, non ?

Cette nuit j’ai rêvé que je signais aux @girondins féminin et Que je reprenais ma carrière 🤔🤔🤔

— Margot Dumont (@Margot_Dumont) 2 août 2017

Un dernier message à faire passer ?
J’aimerais faire un petit coucou à Jordan, le Community Manager du Nîmes Olympique, je le trouve très fort et très drôle dans son travail, c’est le meilleur, il me fait rire à chaque fois. Et en plus il a une très bonne répartie… (rires).

Nous remercions Henri GALIPON, sans qui la rencontre n’aurai pu avoir lieu, et à Margot DUMONT, pour sa bonne humeur, sa disponibilité, et son grand professionnalisme.

MARGOT DUMONT
@Margot_Dumont reporter-journaliste terrain (Euro2016, L1, L2, Europa League) sur beIN SPORTS
www.margot-dumont.fr
HENRI GALIPON
@HenriGALIPON Chargé de communication pour beIN SPORTS