Nouveau volet de notre rubrique : « Les confessions d’Adeline », avec cette fois-ci le défenseur nîmois Jean-Charles Cirilli. L’ancien niçois nous a fait l’amitié de se confier à notre jeune amie, et de nous suivre sur Montpellier pour compléter l’entrevue. Chapeau !
– Charlie, d’où t’es venue ta passion pour le football ?
Je joue au football depuis l’âge de cinq ans ! C’est une passion comme une autre, et je fais des matches depuis l’âge de six ans …
– Parle-nous de tes débuts à Nice !
Je suis arrivé à dix-huit ans, je venais d’un club amateur, Le Puy-en-Velay, et j’ai tout de suite intégré l’équipe professionnelle niçoise. Au début, ça fait bizarre, le niveau est élevé, mais à force d’entraînement, j’ai beaucoup progressé la première année. J’ai eu la chance de jouer une quinzaine de matches, ensuite on est monté en Ligue 1 et là, c’est devenu beaucoup plus compliqué : il y a eu pas mal de recrues, et j’ai dû faire trois ou quatre matches à ce niveau. Mais je trouve que c’est déjà bien quand on n’a que dix-neuf ans ! Nice était premier au classement, l’équipe jouait bien et je ne pouvais pas prétendre jouer chaque match.
– Tu te souviens de ton premier match en première division ?
Bien sûr, c’était contre Lille. On a gagné 3-0 chez eux, je suis rentré à dix minutes de la fin environ. Je me sentais un petit peu stressé, au début, mais j’ai réussi à me contrôler.
– Comment s’est passée ton arrivée à Nîmes ?
Je suis d’abord venu faire les deux jours d’essai, avec notamment Jonathan Assous et Cédric Horjak. Ensuite, le coach m’a proposé de venir jouer ici et comme j’étais en fin de contrat à Nice, je n’ai pas hésité une seconde. J’ai dit « Oui ! » tout de suite. Avec le discours tenu par le président du club, c’était encore plus beau de signer ici, et je ne regrette pas mon choix …
– Les résultats obtenus ne sont pas ceux escomptés, pourquoi d’après toi ?
Je ne sais pas comment expliquer cela. Après la série de bons matches amicaux réalisés, on a eu gagné notre premier match en championnat. Et puis plus rien … Je ne sais pas, on a continué à travailler, on a douté. Pourvu que la machine soit à nouveau en marche !
– Quels sont tes objectifs professionnels ?
Comme tous les joueurs, évoluer dans un grand club, au plus haut niveau. Mais bon, je suis jeune, j’ai encore le temps et il ne faut surtout pas brûler les étapes. Mon objectif reste quand même de retrouver ce que j’ai déjà un peu goûté : la Ligue 1.
– Y a-t-il des équipes qui te font rêver ?
Il y a bien évidemment le Real de Madrid, la meilleure équipe du monde qui fait rêver beaucoup de joueurs, mais qui reste un club intouchable. Et aussi Manchester United et toutes les grandes équipes internationales …
– Et des joueurs ?
Forcément, Zidane qui est le meilleur joueur au monde. Sinon, par rapport à mon poste, j’apprécie des joueurs comme Thuram, Roberto Carlos qui montent tout en faisant leur travail défensif. Les gens remarquent beaucoup des joueurs comme Ronaldo, qui marquent, ou Zizou qui est passeur, mais il y a des joueurs qui font le même boulot offensif avec en plus le travail défensif !
– Revenons à toi : à quoi penses-tu avant, pendant et après un match ?
Avant, je pense à faire le maximum, à tout donner. Il faut être très concentré. Après, si il y a la victoire, on essaie de savourer et si il y a la défaite, alors on se demande ce qui s’est passé pendant le match, on réfléchit beaucoup, on a beaucoup de mal à dormir. Le plus important, c’est de se remettre en question après une victoire ou une défaite.
– Quel serait ton plus beau cadeau cette saison ?
La montée en Ligue 2 serait le plus beau cadeau pour commencer une nouvelle aventure … avec Nîmes !
– Comment est l’ambiance avec D.O.N. ?
Ca se passe bien : c’est lui qui m’a ouvert les portes en décidant de me faire venir ici et je dois lui rendre la pareille. Quand on est en fin de contrat, c’est difficile de retrouver un club rapidement, beaucoup de joueurs sont au chômage et j’ai eu de la chance que l’entraîneur me fasse confiance !
– Et avec les joueurs ?
Il y a une super ambiance ! Je fais partie des « nouveaux », ça se passe bien avec tous les joueurs, mais forcément il y a plus d’affinités avec certains, comme Stéphane (Mangione).
– Parmi tout le groupe, y a-t-il un joueur que tu admires principalement ?
Non, la star, ici, c’est l’équipe ! Tout le monde apporte sa pierre à l’édifice …
– Quel est ton meilleur souvenir à Nîmes ?
La victoire contre Le Havre, malgré mon expulsion, car c’est une équipe de Ligue 2 bien classée. On est bien revenu dans le match, et on n’a rien lâché.
– Et ton pire souvenir ?
Toutes les défaites (rires).
– Mis à part le foot, tu suis d’autres sports ?
Je regarde tous les sports à la télé : basket, tennis, rugby …
– Quelle est, selon toi, ta plus grande qualité ?
La générosité, que ce soit dans la vie ou sur le terrain.
– Et ton plus grand défaut ?
Je suis désordonné …
– Si tu n’avais pas été footballeur, qu’aurais-tu fait ?
Je ne sais pas … car depuis tout petit, je voulais être footballeur. Je n’étais pas trop enthousiasmé à l’idée d’aller à l’école et je ne me voyais pas faire autre chose que du foot !
– Que représentent les supporters pour toi ?
C’est un plus incontestable pour l’équipe, c’est le « douzième homme ». Ca fait toujours quelque chose de se sentir soutenu, on a un bon public, derrière les joueurs. Le public nîmois est digne d’un grand club.
– Dernière question : si tu étais seul sur une île déserte, qu’emporterais-tu ?
Un bateau gonflable, comme ça, je peux rentrer (rires !) …