Dans l’édition du dimanche, le quotidien L’Équipe est revenu sur le parcours du nouvel entraîneur du Nîmes Olympique. De ses débuts à la place de numéro 1, en passant par un lourd traumatisme et ses projets de jeu, Jérôme Arpinon s’est livré sans langue de bois. Extrait :
« Je n’oublierai jamais ce qu’on a partagé avec Bernard Blaquart. Il me donnait beaucoup de responsabilités. Ça m’a permis de me former, de prendre confiance. Maintenant j’accepte la mission, si ça se passe mal j’en assumerais les conséquences. J’ai un projet de passion, de travail, de persévérance. Et de jeu. Je veux créer une identité et des valeurs basées sur la générosité, de la solidarité, ce dont je m’inspire dans l’évolution du jeu. Si je suis dur, c’est dans le travail. Je me suis construit dans la difficulté. Je suis marqué à vie par le suicide de ma maman. J’avais 25 ans… Ma souffrance m’oblige à vivre avec elle. Il faut que le gens comprennent qui je suis. Au club, on ne néglige personne, tout le monde est important pour moi. C’est comme ça qu’on sera un club uni et soudé. Il n’y a que comme ça qu’on s’en sortira et qu’on sera forts. » a déclaré Jérôme Arpinon.